Monsieur Beynat, nous connaissons tous votre rôle et votre investissement pour Vinexpo depuis plus de 30 ans, mais quel épicurien se cache derrière cet homme de terrain ? Comment, d’abord, passe t-on du développement territorial au vin ?
Comment résister à la magie du vin, surtout habitant Bordeaux et marié avec une bordelaise ? Aussi, à la fin des années 70, les vins de Bordeaux ont traversé une crise grave. Ils se sont alors rapprochés de la CCIB (Chambre de Commerce et Industrie de Bordeaux), j’ai été chargé du dossier…
Quel amateur de vin êtes-vous ? Dégustateur ou collectionneur ?
Plus dégustateur que collectionneur…
Combien votre cave compte-t-elle de bouteilles ? Quelle région est la plus représentée ?
Entre 450 et 500 bouteilles… plutôt du Bordeaux.
Comment constituez-vous votre cave ? Visites chez les producteurs ? Un caviste adoré ?
J’ai la chance de fréquenter des producteurs du monde entier et de goûter leurs vins. J’achète ensuite si le vin m’a séduit, au producteur ou au négociant.
Gastronome, quel accord mets et vin vous fait chavirer ?
Viande et vin rouge, foie-gras et sauternes ou canard laqué et vin rouge.
Si vous ne deviez boire qu’une seule et dernière étiquette, qu’elle serait-elle ? Une signification particulière pour ce vin ?
Permettez-moi d’en boire deux… Un Mouton-Rothschild 1986 et un Clos du Val Pinot Noir Carneros 2000
// propos recueillis par Sébastien Foulard