Cet automne, Paris accueillera la première Oktoberfest de son histoire. Organisée du 8 au 18 octobre 2015, 10 jours de “folie” vous attendent à festoyer entre saucisses, grosses Bertha, litres de bière (Paulaner et pas autre chose, exclusivité du partenaire oblige) et vessies bien remplies qui couleront à flot ! …. Prost ! ou pas.
Faut-il alors se ruer à cette première édition d’Oktoberfest à la française ? Certainement pas… et on vous donne 5 bonnes raisons de ne pas y aller.
1. Vice de gourmandise
Les consommations seront plus chères que chez Kiez Biergarten. Dommage car c’est Paulaner qui sera partenaire, mis en avant et les seules providers de bières sur l’événement. Et quand un bar qui passe par un intermédiaire pour s’approvisionner vous propose le litre de Paulaner moins cher, c’est que l’organisateur est bien alcoolique gourmand.
2. Premiers arrivés, derniers servis
Si vous n’avez pas de chance, vos voisins de table risquent d’avoir payé leur billet 10 euros moins cher que vous. Et oui, les promos pour booster les ventes (seulement 40% des billets vendus à 2 jours de l’événement) commencent à se multiplier et ceux qui sont déjà détenteurs de leur billet commencent à se plaindre de ces promos. Limite, s’il faut vraiment remplir, le mieux aurait été de la jouer vendeur à la sauvette, tu baisses le prix à 10 minutes de l’événement…
3. Speed dating
La communication composée à 70% de serveuses et danseuses allemandes, prévenant les amateurs de bières (et pas que) de faire discrètement attention où elles placent leurs “noeuds” parce qu’il y aurait moyen de moyenner… On plaint d’avance les serveuses ; quelque chose nous dit qu’au bout d’une demi-journée, toutes auront le noeud à droite pour indiquer qu’elles sont maquées.
4. Zoo humain
Premier argument de choc des organisateurs : le premier jour, il y aura… des allemands ! Et plein d’ailleurs #truestory ! Des blogueurs allemands, des journalistes allemands, des mangeurs de saucisses allemands, des cracheurs de feu allemands, des ours allemands et on en passe… mais attention, ils ne seront là que le premier jour.
5. Jouer local
Nous sommes à Paris et non à Munich… Quitte à faire une fête de la bière, un Oktoberfest, ok mais il ne faudrait que reprendre le nom (connu à l’international, même à Montréal ils fêtent l’Oktoberfest), introduire notre propre folklore et surtout y servir la bière brassée en France, voir localement et promouvoir cela ! Autant se poser avec des potes devant un match de la Coupe du Monde de Rugby sirotant une Gallia, La Parisienne, Page 24, Jenlain ou La Grillotine…
Pour vivre un vrai Oktoberfest, allez à Munich. Point barre.
// Karim Dubois photo bayourenaissanceman.blogspot.fr