Une nouvelle catégorie vient de voir le jour, le « séducto-cuisinier » est enfin baptisé ! Les autres n’ont qu’à  bien se tenir…

Alors que les Métro et Ubersexuels privilégient l’art de consommer, le Gastrosexuel, lui, met en avant un art de vivre. Contrairement aux deux autres catégories nées avec la consommation des années 2000, le gastrosexuel lui, n’a pas, malgré ses premiers pas dans les années 70, pris une ride. Bien au contraire, puisqu’il est considéré comme un nouveau né…
Mais qu’est ce qu’un gastrosexuel?

gastrosexuels

D’appellation masculine, ce nouveau type de consommateur n’a pas de sexe ! L’homme et la femme se retrouvent dans cet état d’esprit mélangeant la cuisine et la séduction. Exciter les papilles pour mieux papillonner, savoir se mettre en scène dans sa cuisine pour mieux séduire ses amis voila l’esprit de ces consommateurs.
Historiquement parlant la femme a toujours été une préposée naturelle aux fourneaux… Historiquement parlant et sans explication scientifique le mâle a toujours posé son arrière train dans son fauteuil après une journée de labeur…

Et c’est à  ces hommes, et particulièrement aux 25-44 ans que s’est intéressé l’observatoire international des tendances, Future Foundation, à  la demande de la marque alimentaire PurAsia. Un segment dans la force de l’âge, curieux, instruit, séducteur, passionné de cuisine (coup de cœur pour les saveurs asiatiques) et professionnellement actif.
Selon l’étude réalisée auprès de 1005 « british », les hommes d’aujourd’hui passent 5 fois plus de temps dans la cuisine que dans les années 60. L’émergence de cette catégorie mêlant le plaisir et les tâches culinaires remonte aux seventies. Depuis, l’évolution s’est toujours traduite à  la hausse, jusqu’à  reconnaître son existence en la baptisant d’un nom un brin maladif…
L’évolution sociétale n’est pas en reste quant à  la reconnaissance marketing des « GS ». 70% des femmes travaillent (50% en 1961), elles sont donc demandeuses d’un candide en cuisine, qui depuis s’est émancipé. 52% des hommes estiment que cuisiner est un plaisir et non une corvée. Et contrairement au mythe de l’homme barbecue, le gastro ne cuisine pas uniquement le dimanche mais tous les jours et manie avec plaisir une multitude d’ingrédients. 52% des moins de 44 ans régalent ainsi leurs amis de petits plats au moins une fois par mois.
L’émergence médiatique de jeunes chefs influence énormément cette catégorie et met à  jour un véritable marché encore impensable aux débuts des années 2000. Jamie Oliver pour les pays anglophones ou plus près de chez nous Cyril Lignac, sont les fers de lance de cette génération d’hommes amoureux par passion et opportunisme de la cuisine.
Et sachez Messieurs, que si la gent féminine rattrape allègrement les hommes dans certains domaines, elles sont déjà  20% (25% pour les moins de 34 ans) à  reconnaître que leur compagnons ou amis cuisinent mieux qu’elles. Et ce n’est qu’un début…

Gaël Clouzard
Influencia

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