La Collection des Mathusalems Amour de Deutz, c’est l’aboutissement de la présentation d’exception dont rêvait William Deutz. C’est aussi l’art de fusionner, dans un même élan, le monumentalisme du flacon avec la grandeur du vin, traduire en saveurs la richesse inépuisable de la vigne et assurer une présence qui se jouera des années. Depuis la récolte 1999, dans chacun des millésimes retenus par les œnologues pour la cuvée Amour de Deutz, 365 mathusalems sont créés, 366 si l’année l’exige. De cette quantité limitée, chaque flacon est numéroté.
Déjà évocatrice d’un millénaire passé, l’année 1999 est le premier millésime à connaître la cuvée Amour de Deutz dans ce flaconnage. La silhouette de ce mathusalem réhabilite la grande Tradition champenoise. Sa prestance évoque résolument le retour aux sources avec un col gracile, un corps aux courbes harmonieuses. Dans le verre lourd et transparent s’inscrivent les armes de la cuvée ; un Cupidon délicieusement mutin et séducteur. Parce que le mathusalem de la cuvée Amour de Deutz est tout simplement éblouissant, que les arômes du vin exaltent une énergie, que sa robe or pâle métamorphose la lumière en couleurs, il lui fallait un coffret digne de lui. Habillé de cuir blanc, brodé d’un fil d’or, le premier opus de la Collection des Mathusalems Amour de Deutz illustre le fait incontestable que l’élégance n’est pas un vain mot. Sensualité des formes, des matières et des tons qui prouvent que, sans extravagance, on peut dire et faire partager beaucoup de choses.
L’Amour de Deutz 2000, quant à lui, est paré d’un flamboyant écrin rouge, hommage au Second Empire, époque généreuse et foisonnante, où Marie Deutz, fille du fondateur de la Maison, dessine, décore, aménage les salons de l’Hôtel Particulier familial d’Aÿ. Le solennel et le confortable, le rouge et l’or, se côtoient dans ce décor éclectique. Les récits de voyage de son père, William Deutz, alimentent les rêveries de Marie : un grand voyageur, de grandes expéditions, une grande gloire qui inspirent ornements et couleurs, et ce coffret façon malle de voyage.
L’Amour de Deutz 2002 a fière allure dans son coffret Christofle, véritable prouesse que seul un savoir-faire historique, pouvait accomplir. Les orfèvres ont dû façonner la matière : la découper, la planer, la polir, la graver… l’obliger à s’étendre pour étreindre le flacon sublime. Icône de l’art de vivre à la française, Christofle est aujourd’hui une marque de luxe contemporaine, une Maison qui a souvent révolutionné le style, les techniques de l’orfèvrerie et des arts décoratifs, et associé son nom à celui d’artistes célèbres. Louis-Alexandre Bottée aussi en est un, celui qui sculpta pour Deutz l’angelot de bronze qui devint la Muse de la Maison.
// Photos Sébastien Foulard
