Printemps des Liqueurs 2008 : Giffard nous ouvre ses portes

Samedi 17 mai, les liquoristes de France ouvraient leurs portes au grand public à l’occasion du Printemps des Liqueurs. L’un d’entre eux, Giffard, accueillait ses visiteurs à Avrillé (49) et nous a ouvert ses portes.

Visite libre, à chacun son rythme
Fort de l’expérience des années passées, Giffard laisse ses visiteurs se balader librement dans l’entreprise. Chacun, à son rythme, suit le trajet de la fabrication à l’expédition oà¹, sur chaque étape, des panneaux et des employés sont présents pour apporter le maximum d’informations. De nombreux ateliers sont également disséminés et rendent la visite très ludique. Le parcours se termine sur une dégustation de l’ensemble des gammes de liqueurs et les enfants ont pu également profiter de l’expérience avec les sirops.

La qualité et le naturel avant tout
Ce qui marque le plus lorsque que l’on visite l’entreprise Giffard, c’est cette volonté de fabriquer des produits naturels et de qualité. D’abord, la provenance des matières premières, les fruits, est minutieusement choisie : ananas du Costa Rica, melons verts espagnols, cassis du Val de Loire, cerises griottes « Montmorency » du nord-est de la France, pêches de vigne et abricots rouges de la Vallée du Roussillon et Vallée du Rhône, fraises, fraises des bois et rhubarbe des pays de l’est, noix de coco de Malaisie, gingembre indien, cerises Oblacinska de Serbie, framboises chiliennes ou encore bananes du Brésil. Les fruits sont achetés pendant la récolte et directement congelés dans leur pays d’origine ; ce qui leur permet de ne pas s’abîmer durant le transport, de préserver leur qualité et leur goût ainsi que de faciliter le stockage. Les fruits sont, une fois arrivés chez Giffard, décongelés dans l’alcool. Les impuretés remontent à la surface et sont récupérés à la main. Après 24h à 3 mois de macération selon les produits, les fruits remontent à leur tour à la surface de la cuve, laissant leurs arômes retombés dans le fond avec alcool. Les fruits sont alors mis au pressoir selon une méthode traditionnelle qui n’a pas changé depuis 1885, date de création de la Menthe-Pastille par Emile Giffard. Le résidu du pressoir est ajouté à la première macération et à du sirop de sucre (fait maison à partir de sucre cristallisé). Le produit fini est embouteillé sur l’une des deux chaines de production et prêt à être expédié.

Deux nouveaux parfums
Petite exclu, Giffard lance dans quelques jours deux nouveaux parfums : Grenade et Fruit de la Passion. Découverte et première dégustation au Salon Cocktails Spirits.